Philippe Chesneau

Publié le par CLE

Philippe Chesneau

L'arbre inspire le gaz carbonique que l’homme rejette.
L’homme respire l’oxygène que l’arbre rejette.
Cette circulation est une complémentarité parfaite.
Dans ce cas, pourquoi l’homme passe-t-il son temps à polluer,
blesser et détruire son complément.
Ces gueules de bois ont pour unique but de nous renvoyer
l’image de tortionnaire que nous sommes envers le végétal.
Malgré tout, l’arbre reste bienveillant…
Mais où est la limite ?

Une œuvre comme un manifeste : un appel direct à regarder la nature, abîmée sans scrupule par des agressions irrespectueuses.
Halte à la destruction sans fin, celle des arbres qui, visages de bois, crient leur angoisse, appellent au secours.

Hubert Reeves pousse un cri d’alarme ! « Dans le lointain passé de l'humanité, rien ne bougeait vite. C'était à l'échelle des millénaires. A la fin du Moyen âge, une accélération s'est fait sentir, d'abord à l'échelle des siècles. Maintenant le phénomène se ressent d'une année à l'autre. Nous sommes dans une période critique. Impossible de prédire l'état de la planète d'ici un demi-siècle, ou moins. Faut-il être alarmiste quant au réchauffement climatique qui s'amorce? Oui... mais il faut aussi faire " comme s'il y avait encore de l'espoir »

Alors, agir ? Oui ! Mais comment ?

Philippe Chesneau, s’engage et nous interpelle, son message exprime une ’émotion des premiers âges. Place à l’amour de la nature, dans la vision d’une fraîcheur d’enfance : surtout, n’oublions pas nos devoirs envers la nature. Nous ne la dominons pas. Nous savons déjà que nous aurons à souffrir de sa riposte.

Laissons nous entraîner par le geste de l’artiste, nous ne pouvons que répondre à l’appel.

Publié dans sculpture

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